retour du Québec

lundi, octobre 03, 2016





Me voici revenu du Québec et comme vous le saviez je recherchais à lire des livres québécois et découvrir leurs auteurs. J'avais réalisé un article il y a quelques mois après une discussion sur le sujet avec Mélanie de bookivores qui m'avaient plus que donner envie de lire ces auteurs.

Défi plutôt bien rempli car j'ai pas mal lu en 3 semaines, je suis partie dans les librairies (neuves ou d'occasions) avec ma petite liste et j'ai découvert des auteurs et des livres qui m'ont vraiment plus et que je vais vous dévoiler ici.

Un grand grand merci à Mélanie pour ses conseils, ces lectures que je continue et dont je continuerai à suivre, aux partages avec les auteurs qu'elle a fait et aux retours qu'ils m'ont transmis, leurs enthousiasmes sur mon article et ce petit défi personnel (notamment Johanne Seymour, Nathalie Roy et Benjamin Faucon). Je remercie aussi Essor Editions pour m'avoir fait parvenir pour l'occasion le premier roman de Martin Collins, La vie est un jeu d'enfant pour le découvrir.




Voici la liste de mes lectures québécoises de cet été, chaque avis sera détaillé un peu plus bas :


Zut! j'ai raté mon gâteau de Annie L'Italien

La vie est un jeu d' enfant de Martin Collins
Il ne faut pas parler dans l'ascenseur (#tome 1) de Martin Michaud

Ça peut pas être pire... de Nathalie Roy

Fractures du Dimanche de Michel Ouellette

La Chorale du diable (#tome 2) de Martin Michaud

Les incroyables et périlleuses aventures de Gabriel Latulipe (#tome 1) par Benjamin Faucon


Je repars également avec le livre Tutti frutti de Barbara Gateau (si vous ne la connaissez pas allez corrigez cela en allant voir son blog ici) et dédicacé qui plus est !!



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Zut! j'ai raté mon gâteau
de Annie L'Italien


RÉSUMÉ
Trois histoires s’entrecroisent : en 1937, Marie-Juliette cuisine par nécessité et rêve de devenir chef ; en 1967, Hélène cuisine par obligation et rêve d’une vie meilleure pour elle et ses
enfants ; en 2016, Émilie cuisine par défi et rêve d’ouvrir un restaurant. Ces trois fonceuses prennent le pari de s’inventer une vie qui leur ressemble. Et si leurs stratégies pour y arriver sont bien différentes, celles-ci ont un point commun : le bonheur de ces femmes passe par la cuisine… et par le contenu d’une vieille valise verte.



MON AVIS
J’ai adoré ce livre, je l’ai même dévoré ! Original, drôle, du bonheur en papier. Il se lit vite, trop vite malheureusement, bon j’étais en vacances du coup j’ai beaucoup plus de temps pour lire et je lis 2 à 3 fois plus. Le lire c’est un peu comme déguster une bonne part de gâteau, quand on arrive à la fin et qu’on se rend compte qu’on vient de manger le dernier morceau, alors là on regrette de ne pas avoir pris plus le temps de le savourer. L’histoire est originale, chaque chapitre se clôt avec les recettes qui sont mentionnées avec des commentaires drôlissimes. Ces recettes je compte bien les tester car elles sont alléchantes. C’est un livre qui fait du bien, il fait rire, il donne envie de cuisiner et en plus il nous motive en tant que femme à oser entreprendre. Bref il donne confiance en soi, c’est une belle leçon de vie !







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La vie est un jeu d' enfant de Martin Collins - Essor Editions


RÉSUMÉ
En 1977, alors âgé de 4 ans, le petit Martin n’avait aucune idée du tournant qu’allait prendre sa vie dans la rue Dollard-Contant. C’est qu’il demeure intrigué par ce monde et ne cessera pas de vivre ses propres expériences avant d’obtenir par lui-même les réponses à ses questions. Les relations particulières qu’il développera avec les personnages du voisinage deviendront rapidement des repères importants pour sa compréhension du monde. Entre la vie de famille, l’école et les jeux avec ses amis, le petit Martin deviendra grand en apprenant d’abord à accepter ce qu’il est et, enfin, en se libérant de ce qu’il ne veut plus être. Aujourd’hui, à mesure que grandit la paix en lui, il réussit à apprécier tous les jours la chance qu’il a d’avoir sa place dans le grand terrain de jeux de la vie. Dressant un portrait critique et réaliste de la vie de banlieue des années 1980, l’auteur vous propose un examen de conscience sur les valeurs d’une société, mais, au-delà de tout, une réflexion sur cette quête d’authenticité et tout ce qui fait de l’homme un être créateur.

MON AVIS
Dans son premier roman, Martin Collins retrace ses histoires d’enfants en province québécoise. J'y ai donc découvert son univers et son enfance, j'ai aimé y retrouver des similitudes avec mon enfance à moi. Par contre son histoire est bien différente de la mienne, l’auteur nous raconte ses histoires de “mauvais garçon” et des bêtises qu’il faisait avec ses chums (ses amis). J’ai aimé le découpage du livre que j’ai trouvé très intéressant : on peut picorer les chapitres et lire au fur et à mesure comme on mangerait les biscuits d'une boîte à gâteaux, on découvre ainsi comment il est arrivé dans cette rue, la façon dont il s’est fait des amis, qui sont ses voisins, etc… J'ai également apprécié les réflexions sur sa vie et la vie en général à la fin de chaque chapitre. Je n'aime pas trop les livres trop "philosophiques", par ce biais non seulement Martin Collins amorce une remise en question, nous rappelle certaines vérités et nous renvoie nos propres peurs. Enfin son style d'écriture est très masculine, directe cad très descriptive dans l’action. Ne vous attendez pas à avoir des descriptions de la lumière, des odeurs de cuisine quand sa mère cuisine … par contre vous aurez des détails précis de la construction de chars (= voitures) de course ou de château non pas de sable mais de glace… vous voulez en voir plus, procurez vous le livre ;) Et mention spéciale pour la voisine "sorcière" dont j'ai adoré la description.





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Ça peut pas être pire...
de Nathalie Roy

RÉSUMÉ
Que faire quand on perd son emploi et que, le même jour, en pleine canicule, notre frigo et notre ventilateur nous lâchent ? On quitte notre 3 1/2, on se loue un chalet près d'un lac et on vit un été pas comme les autres!

Valéry Aubé, une très jolie femme de trente-quatre ans avec quelques livres en trop, n'a absolument rien qui la retient à Montréal. Pas de job, pas de chum et même pas de chat. Elle se retrouve alors sur le bord du lac Memphrémagog pour tenter de recréer les vacances de sa jeunesse. Ces quelques semaines amèneront l'héroïne à réfléchir sur ses amours et sur l'importance qu'elle donne à son apparence.




MON AVIS
Alors lui cela a été incroyable, il me tentait beaucoup, rien que sa couverture était très attractive avec toutes ces couleurs vives, il m’interpellait. Et puis lors de notre périple nous sommes tombés sur une toute petite librairie d’occasion et je venais de terminer le livre précédent et je tombe dessus … il m’attendait !! J’ai sauté dessus et je suis rentrée toute contente de pouvoir me mettre bien dans la chambre du gîte où nous étions. La chick-lit n’est pas mon genre préféré, mais là on avait une histoire différente du stéréotype des romances que l’on peut lire. En plus le côté elle loue un gîte près d’un lac, cela ressemblait un peu à ce que l’on vivait nous de notre côté, toutes les péripéties de Valérie en moins. C’est parfois un peu gros mais c’est le style chick-lit qui veut. Valérie est un personnage touchant et drôle à qui il arrive tous plein d’histoires plus saugrenues les unes que les autres. J’ai beaucoup aimé le style de l’auteur, c’est frais et drôle. C’est le livre typique que l’on aime avoir pendant l’été. En même temps elle aborde certains sujets comme l’image corporelle, la recherche de validation dans le regard des autres, le travail d’équipe et l’alliance des forces de chacun, la valorisation par ses propres forces ... Et pour finir en beauté, lors de notre voyage nous cherchons à visiter un vignoble pour ramener du vin québécois … nous nous arrêtons par pur hasard … à Magog !!! LA ville où se déroule l’action !! Un signe je vous dis !




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Fractures du Dimanche
de Michel Ouellette

RÉSUMÉ
Un ancien dramaturge, maintenant professeur à l’université, épie sa voisine dans l’appartement d’en face. Il ne perçoit que des fragments de sa réalité. Elle est artiste-peintre. Au fil des mois, ses tableaux changent. Dans l’appartement, la femme tourmentée sombre, fuit, s’enfuit, puis s’engage dans une quête pour retrouver sa mère. Pendant ce temps, le professeur a engagé une femme et ses fils pour reconstruire une maison d’été sur le bord d’une rivière. Trois histoires, trois mondes qui s’entrecroisent sur trois modes narratifs différents, qui vacillent entre le théâtre et le roman à la recherche d’un espace-temps fragmenté comme des milliers de points de couleurs sur une toile.



MON AVIS
Ce livre je l’ai trouvé dans la bibliothèque mis à disposition de notre logement airbnb. Une belle est grande bibliothèque … j’étais aux anges ! Mais ne restant que 3 jours il fallait que je sois sûre d’avoir terminé le livre avant de partir, du coup je suis partie sur ce livre d’une centaine de pages qui semblait intéressant. Les protagonistes se croisent, leur histoire se lie à l’art, à leur quotidien, pourtant je n’ai pas accroché plus que cela. Les rencontres ne se font pas vraiment, on mélange leur réalité et la fiction … le début qui semble prometteur se finir en une fin assez étrange. Heureusement qu’il était court.





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Il ne faut pas parler dans l'ascenseur (#tome 1)
de Martin Michaud


RÉSUMÉ
Une jeune femme s’éveille après vingt-quatre heures passées dans le coma et se lance à la recherche d’un homme qui semble ne pas exister.Un meurtrier sans merci décide que chacun doit payer pour ses fautes et applique sa propre justice. Des meurtres commis à une journée d’inter­valle dans des circonstances identiques tourmentent le responsable de l’enquête, le sergent-détective Victor Lessard, de la police de la Ville de Montréal. Une jeune femme s’éveille après vingt-quatre heures passées dans le coma et se lance à la recherche d’un homme qui semble ne pas exister. Un meurtrier sans merci décide que chacun doit payer pour ses fautes et applique sa propre justice. Des meurtres commis à une journée d’intervalle déroutent la police de Montréal, dont le sergent-détective Victor Lessard. L’enquêteur vivra des rebondissements troublants pour élucider cette affaire et découvrir la vérité qui révélera trois sombres destins


MON AVIS
Quel livre mais quel livre !!! Deuxième lecture et second coup de coeur ! J’ai adoré ! Je ne le lâchais plus, j’ai dû le terminer vers 2 heures du matin. Monté façon 24heures chrono, on suit non seulement le policier mais aussi le tueur … et la victime !! Hein hein ça vous surprend peut être, c’est ce qui fait l’originalité de ce roman. Le tout est extrêmement bien agencé, on est complètement pris dans l’histoire, en haleine, c’est moderne, l’auteur ne nous cache rien, on voit et on ressent tout. Un livre à part... unique...québécois !!




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la Chorale du diable (#tome 2)
de Martin Michaud


RÉSUMÉ
Dans ce qui a tout l’air d’être un drame familial, une femme et ses trois enfants sont sauvagement tués à coups de hache. L’auteur présumé du carnage, le mari, s’est suicidé après s’être tranché la langue. Mais est-ce bien ce qui s’est passé ?


Deux jours après, une alerte AMBER est déclenchée à l’échelle de la province de Québec : une jeune fille dévoilant ses charmes sur Internet a été kidnappée. Par qui ? Pourquoi ?



Deux énigmes que vont s’attacher à résoudre en parallèle deux policiers au style rentre-dedans : Victor Lessard qui, sans compter les cadavres laissés derrière lui, en voit d’autres surgir de son passé, enlaidis par le temps ; et Jacinthe Taillon, son ancienne coéquipière à la Section des crimes majeurs, qui lui voue une haine infernale.



Naviguant à travers le fanatisme religieux et la perversité de démons ordinaires, ils vont s’engager dans une valse à quatre temps diabolique entre Montréal, Sherbrooke, Val-d’Or et… le Vatican.



Jusqu’à découvrir le secret terrifiant de la chorale du diable.




MON AVIS
Suite du premier volume de Martin Michaud, l’histoire est complètement différente de la précédente.
C’est assez rare je trouve pour être précisé, surtout que le personnage principal est le même.
J’ai tout autant adoré ce livre, même si j’ai préféré le premier.
L’ensemble est très agréable à lire et à suivre, l’histoire est crédible et l’auteur arrive à nous maintenir en haleine.

Encore une histoire rudement et savamment bien mené, avec un inspecteur touchant et torturé.

La suite !!



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Les incroyables et périlleuses aventures de Gabriel Latulipe  (#tome 1)
par Benjamin Faucon

RÉSUMÉ
Au nord du royaume se trouve une imposante muraille protégeant la civilisation des assauts répétés d’une nature indomptable. Derrière ces murs de pierre, de menaçantes créatures voguent parmi une végétation aussi effrayante que luxuriante. En arrivant à l’académie des sciences de la nature, Gabriel s’imaginait que tous ses problèmes ne seraient que de lointains cauchemars. Pourtant, une simple excursion dans les terres interdites le plonge, avec son ami, dans un monde des plus sombres, là où le mal peut prendre l’apparence d’un arbre ou d’une simple plante. Et si toutes les craintes du royaume étaient réelles ? C’est ce que va découvrir Gabriel, bien malgré lui…



MON AVIS
Alors lui je l’aurais cherché, je ne le trouvais pas en magasin, or moi j’aime feuilleter les livres avant d’acheter… comme ci une alchimie se faisait à ce moment là.
Je passe seulement par internet quand j'ai eu la possibilité de le feuilleter ( chez un(e) amie ou autre).
Donc je ne le trouve pas, mais lors d’une balade à la Grande Bibliothèque de Montréal je me dis que peut être il y sera … et vous savez quoi ? Il y était ! Du coup je me cale dans un coin, genre dans un fauteuil super confortable de la bibliothèque et je profite de ma demi heure pour lire les 2 premiers chapitres … … 2 chapitres plus tard … Bon faut que je me le trouve en France ! J’ai trop envie de lire la suite. L’histoire pourrait faire penser à Arthur et les Minimoys (mais je n’aime pas Arthur) et je préfère l’univers de Gabriel. Bien que ce soit un livre jeunesse, je n’ai pas eu l’impression de lire un livre pour enfant, mais j’ai été transporté avec lui dans cet univers végétal.
Car c’est vraiment l’impression qui ressort de ce premier extrait : des plantes partout, les odeurs florales qui vous suivent, des lucioles dans les airs (même si elles ne sont pas mentionnées on les imagines). Je me vois très bien, installée dans un bon fauteuil chez moi avec un chaï latte ou un pumpkin spice latte en train de le lire vers la fin de l’automne - début de l’hiver. A découvrir !!!


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Mes lectures à venir !
Car je n'ai pas tout lu pendant mon séjour et j'ai quelques livres en attente :

- Montérégia de Benjamin Faucon
- Les Maudits d'Edith Kabuya
- les tomes 3 et 4 de Martin Michaud : Je me souviens et Violence à l'origine



Pour aller plus loin et continuer

- Ce ne sera pas si simple, autre livre Annie l'Italien
- Les incroyables et périlleuses aventures de Gabriel Latulipe (finir le tome 1 et 2) de Benjamin Faucon

et  La tournée d’automne de Jacques Poulin découvert grâce au blog nounours36

en bd
Le Magasin Général de Loisel
la série Paul





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2 bla blas

  1. Magasin Général, je suis archi-fan!!!
    Je garde ce billet précieusement dans un coin de ma tête, je ne connais pas d'auteurs québécois et j'ai très envie de les découvrir.

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    Réponses
    1. Je suis assez contente d'avoir pu lire des choses si différentes, cela m'a permis de découvrir des univers différents. D'ailleurs je ne comprends vraiment pas pourquoi on en parle si peu en France ...

      Supprimer

merci pour ton petit mot ;)

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