J'ai lu : La Belle n’a pas sommeil

vendredi, mars 16, 2018



d'Eric Holder



RÉSUMÉ
Une presqu’île qui s’avance sur l’Océan, on y devine le Médoc venteux et ensoleillé de tous les derniers livres d’Éric Holder. L’intérieur de la presqu’île est boisé. Dans une grange au milieu de la végétation épaisse, Antoine a installé sa bouquinerie. L’endroit est quasi introuvable, et, sans l’intervention d’une mystérieuse madame Wong, le libraire crèverait de faim.

Antoine paraît heureux dans sa tanière. Il caresse ses spécimens, les habille de papier cristal, nourrit ses chats, s’interroge sur un voleur qui lui chaparde des livres, toujours du même auteur. C’est alors que déboule la blonde Lorraine, une conteuse professionnelle qui tourne de ville en ville. Antoine est vieux, aime se coucher à heure fixe : la belle n’a pas sommeil.

Ce sera donc l’histoire d’une idylle saisonnière, mais de celles qui laissent sous la peau des échardes cuisantes. Qui a dit que la campagne était un endroit tranquille ? Dans une langue merveilleusement ouvragée, Holder décrit un monde à la fois populaire et marginal, profondément singulier, qu’il connaît comme personne. Le sien.

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Je voudrais remercier les éditions du Seuil pour m'avoir envoyé ce roman.

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MON AVIS
Une forêt, une librairie atypique… ce roman avait tout pour me plaire ! Et ça tombe bien, car il m’a plu.
Je ne connaissais pas du tout la plume d’Eric Holder et je l’ai trouvé très agréable, un peu envoûtante, elle nous immerge dans ce monde reclus en apportant les parfums boisés de la forêt et du papier. Pourtant, le début a été un peu fastidieux, je n’arrivais pas à m’accrocher à toutes ces descriptions, mais à partir du moment où il commence vraiment la narration, avec la petite Isis, l’écriture devient plus posée.

Les personnages sont à l’image de cette librairie : un peu solitaire et des originaux, j’ai parfois était déconcertée par les descriptions utilisées pour certains des protagonistes, mais j’ai pris le parti que c’était la personnalité du héros qui était comme cela.

On ne doute de la fin, mais on se laisse entraîner, le roman se lit d’ailleurs assez vite puisqu’il fait environ 200 pages. Une petite bouffée d’air frais des sous-bois.

Sans être un coup de cœur, La Belle qui n'a pas sommeil est une très belle lecture et si vous avez lu et que vous conseillez d’autres livres de cet auteur, je suis curieuse de les découvrir.


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